Un cerf tué et une femme agressée !

Mercredi 9 janvier 2019, forêt de Compiègne.
Un cerf, traqué par la chasse à courre, se jette dans l’étang Saint-Périne, les chiens à ses trousses lui dévorant l’arrière train.
Mais une courageuse habitante se fraie un chemin parmi les veneurs pour s’interposer ! Ceux-ci tentent alors de lui barrer le passage, de lui voler sa caméra et la malmènent pour cacher leur tuerie.

Partout, sortons montrer notre opposition à cette pratique d’un autre âge ! Rejoignez AVA Compiègne ou l’antenne la plus proche de chez vous !

Sinon vous pouvez les soutenir ici :
https://www.leetchi.com/c/soutien-a-ava-compiegne

ACTION INTERNATIONALE CONTRE LA VENERIE

🇬🇧 🇫🇷 Samedi 8 décembre. Comme chaque samedi, des habitants de toute la France sont sortis s’opposer à la barbarie qu’est la chasse à courre : Touraine, Rambouillet, Eawy, Ecouves, Compiègne, Ermenonville…
Certains ont même reçu des renforts très précieux venant d’Angleterre : nos amis de la Hunt Saboteurs Association ! Cette organisation, existant depuis 1963, a obtenu l’abolition de la chasse à courre dans leur pays, et sont toujours sur le terrain depuis pour empêcher la tenue de chasses illégales. 
Autant dire que les veneurs n’ont que très peu goûté ce week-end de chasse, et tous en garderont un souvenir amer. ✌️🦌
Encore une nouvelle victoire pour AVA et les habitants des forêts révoltés par cette pratique !
Ensemble, avançons nous aussi vers l’abolition de la chasse à courre ! 

Forêt de Compiègne. Une quarantaine de personnes se sont réunies pour s’opposer pacifiquement à l’équipage La Futaie de Amis. Le cerf a pu s’échapper de justesse, les veneurs ayant perdu le contrôle de leur meute à plusieurs reprises. Merci à nos amis anglais de nous avoir fait partager leur très riche expérience !
Forêt d’Ermenonville, près de Chantilly. Le Rallye Trois-Forêts ayant annulé a chasse « pour raisons de sécurité », la dizaine d’habitants réunis sous les couleurs d’AVA ont trouvé l’équipage Pic’Hardi Chantilly, chassent les chevreuils à courre. Aucune victime animale à déplorer, mais les suiveurs ont montré toute leur agressivité en frappant au fouet et poursuivant un courageux jeune homme seul à travers la forêt.
Forêt d’Ambillou, Touraine. Des bretons sont venus prêter main forte aux habitants du cru pour suivre cette chasse à courre massive : un équipage solognot était invité. Un échange culturel très intéressant, qui a renforcé les deux groupes ! Bravo à la vingtaine de personnes réunies contre la chasse à courre !
Forêt de Rambouillet. Une trentaine de sympathisants AVA se sont réunis ce samedi , encore choqués de la scène vécue la semaine précédente, où un cerf a été noyé dans l’étang sous leurs yeux, et bien déterminés à ne plus jamais revivre cela. Cette fois, aucun cerf n’a été tué ! Bravo aux rambolitains, de plus en plus nombreux à se lever contre la barbarie dans leur forêt !

Forêts d’Eawy et d’Ecouves, en Normandie. Au total, une quinzaine de normands se sont répartis sur ces deux forêts pour surveiller les équipages locaux de chasse à courre. Le mouvement prend doucement de l’ampleur sur place, et encore une fois, aucun cerf n’a pu faire les frais du loisir barbare des veneurs.

 

 

Panique à l’Assemblée générale des veneurs :  » Ils se répandent partout ! « 

La Société de Vénerie vient de tenir son Assemblée Générale près de Fontainebleau. Le sujet principal : comment écraser la résistance grandissante des habitants contre leur pratique. Au passage, leur président nous fournit un bon conseil…
Soyons encore plus nombreux la saison prochaine pour dire stop à la barbarie dans nos campagnes !
Rejoignez les AVA près de chez vous !

La chasse à courre noie un cerf dans l’Aisne !

Samedi 6 janvier, l’équipage Rivecourt, qui chasse en forêt de Laigue, s’est mis sur les traces d’un cerf, qui pour leur échapper à tenté de traverser l’Aisne au niveau du Francport.
Les chasseurs ont alors mis une barque à l’eau de l’autre côté de la rive pour lui barrer la route. Le cerf a fait demi-tour et a été emporté par le courant, avec les valets à ses trousses. La poursuite a duré une bonne vingtaine de minutes, jusqu’à ce qu’ils parviennent à le rattraper, le prendre par les bois, et le noyer en lui maintenant la tête sous l’eau.
Une pensée pour toutes les personnes qui ont assisté à cette scène d’horreur, qui ont tenté de sauver ce pauvre animal en amont ou qui l’ont encouragés, impuissants, le long des berges de l’Aisne.

Devant son cadavre encore flottant, la maitresse d’équipage, Florence de Lageneste, assurait l’avoir tué « dans les règles de la vénerie » :  alors abolissons la vénerie !